mercredi 29 février 2012

Pleine page et double page

  1. La pleine page sert souvent d’introduction ou de conclusion.
    Elle introduit une ambiance, un mystère.
     Alex Alice, xavier Dorison, Le troisième testament, éditions Glénat.

    2. La pleine page peut intervenir en milieu de récit, pour souligner l’importance d’un passage.
    Elle est alors l’extension de la dernière case de la page précédente.
    Emmanuel Lepage, La terre sans mal, éditions Dupuis.

    3. La double planche signale un moment fort du récit…
     Elle donne de l'ampleur au décor et renforce la dimension spectaculaire d'une action.
     Alex Alice, xavier Dorison, Le troisième testament, éditions Glénat.
     
    4. La double planche crée un moment contemplatif.
    Le spectateur s’arrête sur une vision grandiose. C’est une pause dans le récit.
     François Boucq, Bouncer, éd. Les Humanoïdes Associés. 

    5. La double planche permet d'aérer la page et, en contrepartie, elle offre l'opportunité de caser un maximum de texte, sans surcharger la lecture. Ici, un décor majestueux, avec beaucoup d’informations.

      Alex Alice, xavier Dorison, Le troisième testament, éditions Glénat.
     
    6. Attention ! dans une BD, nos yeux obéissent à un sens de lecture qui suit une diagonale descendante.
    La double page suit le principe de la diagonale: le regard du lecteur est dirigé vers la dernière case, en bas, à droite.
      Alex Alice, xavier Dorison, Le troisième testament, éditions Glénat.
     
    Ci-dessous, une entorse à la règle : la ligne remonte, en contradiction avec la théorie de la diagonale, et pourtant, ça fonctionne ! 
     Mathieu Lauffray, Prophet, éditions les Humanoïdes Associés.