1/ Les contrastes ombres/lumière renforcent la perspective :
Les grands à-plats noirs du premier plan servent de repoussoir : ils accentuent l’échelonnement des plans.
DUC, extrait de l’Art de la bd, tome 2, éditions Glénat.
2/ Le dégradé des demi-teintes permet d’augmenter la profondeur.
François SCHUITEN, Aux médianes de Cymbiola, éd. Les humanoïdes associés.
Seth ENGSTROM, Sinbad palace, concept design pour Sinbad, Walt Disney.
3/ Les ombres ont également une fonction dramatique :
Plus les à-plats noirs envahissent l’image, plus celle-ci paraît « sévère », plus elle dégage une atmosphère tragique, angoissante, mystérieuse …
Le fort contraste ombre et lumière s’appelle « clair-obscur ».
Frank MILLER, Sin city, éditions Rackham.
4/ Les ombres portées ont aussi une fonction dramatique :
elles montrent souvent une menace.
Alex ALICE, Le troisième testament, tome 1, éditions Glénat.
Frank MILLER, 300, éditions Rackham.
5/ Le contre-jour, met en évidence l’attitude ou le geste d’un personnage.
Il marque souvent la disproportion entre deux personnages.
6/ la découpe en blanc sur fond noir est un « effet spécial ».
Elle met en valeur le sujet, notamment dans les scènes d’action.
Frank MILLER, Sin city, éditions Rackham.
7/ Par opposition au clair-obscur, les images sans ombres ou aux tonalités claires, paraîtront plus reposantes, voire joyeuses ou poétiques.
MOEBIUS, Le garage hermétique, éditions les Humanoïdes Associés.